10 conseils pour réussir votre investissement locatif

10 conseils pour réussir votre investissement locatif

Avant de se lancer dans un investissement locatif il faut savoir être vigilant en ce qui concerne l’acquisition d’un bien pour éviter de se retrouver face à une impasse. Il est donc primordial de prendre le temps de mûrir son projet pour qu’il puisse devenir rentable sur le long terme. C’est dans cette optique qu’est donné ci-contre, 10 conseils pour arriver à fructifier son projet d’investissement locatif:

1. Arriver à définir ses objectifs

La meilleure façon de réussir son investissement locatif c’est de se questionner d’abord sur la finalité de l’achat du bien immobilier.

Bénéficier d’avantages fiscaux, préparer sa retraite, léguer un patrimoine à ses enfants ? Des dispositifs ont été établis à cet effet pour mieux orienter son investissement.

2. Se soucier de l’emplacement et de la superficie du bien

A bien des égards, l’on maximise l’attractivité du bien si celui-ci se trouve à proximité des transports, commerces, et services publics (administrations, écoles, hôpitaux, etc.)

Quant au choix de la ville, l’on peut viser des régions en plein essor comme Rhône-Alpes (Lyon), la Loire-Atlantique (Nantes), etc. Et voir par la suite quelle branche de la population y est omniprésente (une ville étudiante comme Lyon par exemple, sera principalement à la recherche d’un studio F1).

3. Comparer les offres du marché

Une fois emplacement et superficie déterminés, il est préconisé de spécifier ces deux critères sur la barre de recherche des sites immobiliers. Les résultats qui apparaîtront pourront donner une vue d’ensemble des prix de vente des logements de la région.

4. Faire des économies de particulier à particulier

En se concentrant sur les petites annonces des particuliers, l’on évite des frais d’agence pour tomber sur un prix de vente souvent plus abordable. Le journal et site PAP peuvent de ce fait, aider à trouver un bien proposé par un particulier.

5. Visiter plusieurs logements

Il ne faut pas hésiter à visiter plusieurs propriétés. Même si l’on pense avoir un gros coup de coeur sur un logement en particulier, l’on a au final bien plus de choix en procédant ainsi. Parfois, cette étape peut durer plusieurs mois, mais cela permet de se familiariser aux demandes du marché et de n’avoir aucun regret lors de l’achat.

6. Choisir selon la rentabilité

Après avoir consacré suffisamment de temps aux visites, l’on peut envisager de dresser une liste des biens qui répondent au mieux aux critères recherchés. Il faut surtout attacher un intérêt particulier aux inconvénients: travaux et rénovation, escalier au détriment d’un ascenseur, emplacement (bruits extérieurs, côté rue), disposition de la superficie, niveau de sécurité, etc. A ce sujet, il est conseillé de faire établir un devis par un professionnel pour avoir un aperçu du coût des travaux éventuels à effectuer et constater ensuite si cela semble rentable.

Notez que dans le secteur immobilier, le secret d’un bon investissement c’est de parvenir à faire une pierre deux coups: la plus-value est toujours obtenue lors de l’achat du bien et non pas lors de la revente de celui-ci.

7. Être conscient des enjeux de l’investissement locatif

Avant d’acquérir un bien immobilier, il faut être suffisamment informé des taxes foncières prélevées sur chaque mensualité. Et savoir que lorsqu’on réalise une plus-value en cas de revente, les impôts sont là aussi invités. Prendre ces renseignements lorsqu’il y a lieu de déclarer un bien en location s’avère important afin qu’une bonne affaire ne tourne pas au cauchemar.

8. Souscrire à une garantie locative

Cette garantie permet d’être protégé en cas d’impayés. Il suffit d’adhérer à un programme de garantie proposée par une compagnie d’assurance qui percevra entre 1,5% et 2,5% des mensualités pour couvrir des éventuels imprévus.

9. Fixer le juste montant du loyer

Il est important de fixer un montant compétitif pour réduire les risques de vacance (un an de vacance ne donne plus accès à la réduction d’impôt établie par la loi Scellier), mais aussi limiter les changements fréquents de locataires qui reviennent chers en frais de gestion.

10. Engager éventuellement une agence de gestion

Cette option peut s’avérer coûteuse sur le long terme étant donné qu’un gestionnaire locatif peut percevoir entre 5% et 10% de la mensualité. Néanmoins, il ne faut pas exclure totalement la possibilité de sa sollicitation en ce qu’il compte veiller au respect du contrat passé entre le propriétaire et le locataire.

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