L’alimentation d’un contrat d’assurance vie consiste à verser des fonds au contrat pour financer les placements opérés par la compagnie d’assurance. Différentes modalités d’alimentation de l’assurance vie sont offertes aux souscripteurs. Cependant, cette étape incontournable et nécessaire au bon fonctionnement du contrat comporte des subtilités qui méritent d’être abordées.

La prime unique

Les contrats d’assurance vie à prime unique permettent un seul versement, qui doit intervenir lors de l’ouverture du contrat. Une fois cette contribution effectuée, le souscripteur ne peut plus alimenter le contrat. Les placements sont effectués avec le capital constitué au moment de la signature du contrat.

De nos jours, ce type de versement est moins courant. Si le souscripteur souhaite faire de nouveaux versements, il devra ouvrir un nouveau contrat. La plupart des contrats actuels permettent une alimentation continue, sous certaines conditions.

Les versements programmés

Dans les contrats à versements programmés, le souscripteur est tenu de verser les primes selon un calendrier prédéfini. Les paiements peuvent être effectués annuellement, semestriellement, trimestriellement, mensuellement, ou selon une autre périodicité convenue à l’avance. Un montant minimum peut également être exigé pour chaque versement.

Bien que rigoureux, ce type de contrat offre une certaine flexibilité. Le souscripteur peut demander par écrit à interrompre les versements ou ajuster leur montant. Toutefois, certains contrats peuvent exiger un engagement pour le versement des primes après un certain délai.

Les versements libres

Ce type de contrat offre le plus de liberté aux souscripteurs. Excepté le versement initial, dont le montant minimum est défini à l’avance, les autres versements peuvent être effectués à tout moment. En général, un montant minimum est fixé pour les versements subséquents, mais aucun échéancier n’est imposé.

Ce contrat est idéal pour les personnes ayant un revenu irrégulier ou des charges variables. Aucun malus ou pénalité n’est appliqué en cas d’absence de versement. Il est toutefois important de se renseigner, car certains contrats prélèvent des frais sur chaque versement, généralement entre 0% et 5% des sommes versées. Certaines compagnies peuvent aussi exiger un nombre ou un montant minimum de versements annuels.

Pourquoi opter pour un type de contrat plutôt qu’un autre ?

Le choix du mode de versement peut affecter la rentabilité des contrats. Par exemple, lors du versement des primes, le cours des unités de compte ou des fonds en euros peut être élevé, impactant ainsi la rentabilité espérée.

Les versements libres permettent d’acquérir, via l’assureur, des unités de compte à des cours variables, optimisant ainsi la rentabilité du contrat. Ils simplifient également la gestion pour les souscripteurs aux revenus irréguliers.

Les versements programmés, quant à eux, sont systématiquement prélevés par l’assureur sur le compte bancaire du souscripteur. Cet étalement des versements permet d’investir à différents niveaux du cours des actifs financiers.